Traversée par la rivière « La Thironne », Méréglise viendrait d’une combinaison des mots menhir et église. Pendant la révolution, la commune est appelée « Reusse » du nom de la rivière affluent du Loir. Elle apparaît dans l’œuvre de Marcel Proust sous l’appellation adoucie de « Méséglise », elle est alors située « du côté de chez Swann », l’une des promenades du narrateur. L’écrivain n’a, par ailleurs, jamais décrit le château de Méréglise. Celui-ci a été construit aux alentours de 1730 pour la famille de Ligneris. Il aurait été édifié à la place d’un château brûlé dont on ne trouve aucunes traces aujourd’hui. Les façades et toitures des deux châtelets et une partie de celles du corps de logis sont inscrites à l’inventaire des Monuments Historiques. Le château est vendu en 1907 ; Ce sera plus tard, l’une des résidences du styliste et couturier Claude Montana. L’église Notre-Dame est le patrimoine le plus notable de la commune, elle est de style roman à l’exception du clocher datant de 1689. Elle abrite un monument et une dalle funéraire, plusieurs statues en bois peint, un groupe sculpté des Trois Marie, un lutrin, un retable et une cloche du XVIe siècle, classés à titre d’objets aux Monuments Historiques. Elle comprend une fontaine guérisseuse dite des Trois-Marie, un lavoir restauré, une mare, deux étangs dont l’étang Marcel Huart, propice à la pêche. Ses habitants se nomment les « méréglisiens » et les « méréglisiennes ».
« Car il y avait autour de Combray deux « côtés » pour les promenades, et si opposés qu’on ne sortait pas en effet de chez nous par la même porte, quand on voulait aller d’un côté ou de l’autre : le côté de Méséglise-la-Vineuse, qu’on appelait aussi le côté de chez Swann parce qu’on passait devant la propriété de M. Swann pour aller par là, et le côté de Guermantes. » Marcel Proust.